lundi 20 février 2012

يا قتال الروح وين تروح؟

تعرفوه المثل الي يقول يا قتال الروح وين تروح؟ 

انا لقيتلو الاجابة متاعو و (اون بلوس) طلعت ساهلة برشة

تروح ال تونس 

بعده القضية متاع الشهداء الى يومنا هذا وهي كل مرة يأجلو فيها لين في اللخر ولا الحاكم (نقصد القاضي موش البوليس) ما عادش حتى  
يتعب روحو ويعطي سبب التأجيل
على فكرة عايلات الشهداء هزو رواحهم وقالو سفسارينا والدزاير وعندهم الحق... الحكاية هاذي ذكرتني باستاذة رماوها تقري ندراوين وقعدت غادي 12 سنا منسية ياخي وقت الي جابت صغير مشات هزتو للوزارة وحطتهولهم على الكنتوار متاع الاستفبال وقالتلهم هزوه ماحاشتيش بيه...

بعده سي الوزير الاول المؤقت يمشي للبلاد الي عايش فيها السفاح فرحا مسرورا ويقلك بالحرف الواحد 
ونورمال...

ومبعد يجيو ويقولولنا راهو على خاطر السعوديين (الي (تالمون) يحيبونا نحينالهم الفيزا بش يجيو يطلو علينا) بش يعملو صفقات في تونس بقيمة زوز مليار دينار...

زغردوا يا نساوين... ارقصوا وغنو يا عايلات الشهداء... دم ولادكم جاب ال تونس زوز مليارات...

بعده الارهابيين تحوص في البلاد (اون تونو)  بعد ما تسيبت الكل مالحبوسات (من حكاية سليمان) ومبعد الي يشارك في عمليات عنف بالسلاح يشارك... الي ياخو جامعات (اون اوتاج) ياخو والي يؤمر بالمعروف وينهي على المنكر يؤمر... 

مالاخر قاتل الشهداء والمتطرف وحتى من الارهابيي والبيدوفيل يحوس في البلاد من غير مايقلقو حد... الوزير يمشي للسعودية ويقلكم الي هذاكا اكا السخطة الي قتلكم وعذبكم والكل مانيش بش نجيبو... يرجعو واحد قرييييييب من النظام السابق ويحطوه على راس راديو... التلميذ في الحبس على خاطر الزطلة والطالب مايقراش على خاطر النقاب اولية والصحفي في الحبس على خاطر تصويرة 
والمواطن يتشتم هلى خاطر يطالب بحقو... والزوالي جيعان في كرشو وبردان في بدنو... (ديجا هذا الكل ما يذكركم بحتى شى؟) ونورمال 

ايا عاد كانك عامل حاجة موش اكا الكل وماعينكش في المحاسبة تونس ترحب بك وتعلمك انها في اشد الاستعداد ان تصبح بلدك التاني ولا حتى الاول كان تحب (جوست) مشي حويجة على العينين...  

jeudi 16 février 2012

Baisse les yeux - غض البصر

Dieu dans son infinie sagesse a créé pour nous une solution pour tout problème, une des solutions proposée pour parer à la tentation est de baisser les yeux (غض البصر)


Ce film ne vous plait pas? 


N'allez pas le voir au cinéma ! => Baissez les yeux - غض البصر
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Et celui ci vous dérange ?


Changez de chaîne => Baissez les yeux - غض البصر
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Cette photo vous insupporte ?


N'achetez pas le journal => Baissez les yeux - غض البصر
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Vous voyez? c'est simple non?

Pourquoi en faire un drame à chaque fois?

A quoi vont servir les procès, les arrestations et la médiatisation de ce genre d'affaire si ce n'est à dilapider le peu d'argent que nous n'avons pas, à nous détourner des vrais problèmes du pays?

Pourquoi à chaque fois frôler la catastrophe nationale à chaque fois qu'un artiste se permet d'user d'un peu des libertés que nous avons si chèrement acquis?

Et là je vous vois venir de très loin ! Non la liberté n'est pas qu'insulter Dieu et se promener nu dans les rues ! Mais pourquoi ne pas laisser Dieu s'occuper de ça ? Dieu dans son infinie grandeur n'a pas besoin de défenseurs ni de commerçants qui parlent en son nom !

Et d'ailleurs comment osez vous prétendre parler au nom de Dieu, vous qui ne détenez - au mieux - qu'une goutte de cet océan de savoir qu'il détient?

Comment pouvez vous accepter sur nos terre un homme qui appelle non seulement à la violence contre vos concitoyens mais aussi et surtout contre vos mères, femmes et filles, au nom de la sacro-sainte liberté d'expression et renier à un artiste le droit inaliénable de s'exprimer en même temps, surtout quand l'artiste n'appelle pas à la violence, et que si vous ne voulez pas accumuler les péchés, la solution est si simple ? (le premier regard ne compte pas il suffit de baisser les yeux)

Pourquoi ça ne vous révolte pas que plusieurs criminels confirmés ont été relâchés dans la nature alors que les journalistes et les artistes subissent procès après procès?

Pourquoi ça ne vous révolte pas que la fille du ministre de l'emploi soit pistonnée par son père Ministre de l'emploi (oui je me répète, mais c'est quand même un comble !)

Pourquoi ça ne vous révolte pas qu'une minorité de filles portant le nikab et les bras musclés qui leurs servent de protecteurs bloquent - au nom d'une religion qui n'est point la notre, mais celle de quelques cheikhs fous qui veulent imposer leurs lois au lieu de celles de Dieu dans ce monde - des milliers d'étudiants dans leurs quêtes du savoir (quête considérée par Dieu comme une des plus sacrées).

Pourquoi ça ne vous révolte pas que nos concitoyens meurent littéralement de froid et de faim quand des associations "islamiques" invitent des machaikh qui n'ont de cheikh que le nom et la barbe ? Qu'ils les logent dans les meilleurs hôtels et leurs louent les plus grandes salles? Est ce là la sobriété avec laquelle Dieu nous ordonne de vivre?

Et pour finir, pourquoi ça ne vous révolte pas que ceux que nous avons élu il y a maintenant quatre mois pour réécrire notre constitution, n'ont toujours pas commencé à faire le travail pour lequel nous les avons élus?

Bref.. Assez de cette hypocrisie schizophrène dans laquelle nous vivons aujourd'hui... Quand on se prétend pieux on agit comme tel, quand on se prétend défenseur de la liberté d'expression, on accepte toutes les expressions (sauf quand celle ci comportent une violence, appel à la violence ou menace de violence évidente).

jeudi 9 février 2012

Le jeune homme et les flics


J’ai eu la chance lors d’une émission de radio de rencontrer Zakaria Bouguira dont les malheurs sont désormais connus de tous… Je ne sais pas si pour vous ce nom est familier, mais pour moi il l’est... Non pas que je le connaisse personnellement, mais j’ai pu suivre avec effroi ses aventures avec la police, mésaventures serait plus à propos à vrai dire…

Pour ceux qui ne connaissent pas son histoire, je me permets de vous en raconter une partie.

Le premier épisode des mésaventures de Zakaria commence un certain 13 novembre 2011 (oui je dis bien 2011, Ben Ali était donc parti depuis un moment) quand, à l’aéroport de Tunis/Carthage, il a été témoin de la brutalité de notre police nationale envers des supporters marocains venus encourager le Wydad de Casablanca alors en déplacement à Tunis, ces derniers, mécontents de la défaite de leur équipe, ont un peu foutu le bordel (j’ai choisi cet article dont les commentaires sont à la limite du consternant, parce qu’il comporte un témoignage important, celui de l’autre partie sur cette affaire).

Cette façon de faire a d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre (surtout chez les marocains).

Zakaria alors a voulu, comme nous l’avons tous fait à un moment ou un autre de cette dite révolution, filmer ce phénomène, et c’était là son crime ! Un crime pour lequel il a non seulement été passé à tabac, mais traité de traitre et traité comme tel ...
"Lui c'est un tunisien, il veut nous mettre sur Facebook"
Voici le récit de ce qu’il a vécu ce jour là, raconté par lui-même dans un article qui s’intitule, Libéré, mais pas encore libre

Il y raconte notamment une scène particulièrement choquante à laquelle il a été témoin :
" Alors que j’étais au toilettes me laver le visage un marocain était entrain de vomir. Un policier (le baraqué qui est passé a la télé disant qu’il s’est fait agressé) entre et demande a son collègue « c’est un des marocains ? » Ayant appris son identité il court vers lui et saute avec ses deux pieds sur le marocain écrasant sa tête sur la cuvette Il lui écrasa encore la face à plusieurs reprises avec un pied contre la cuvette jusqu'à le laisser dans son sang corps inanimé et tête dans les toilettes. Il sort ensuite des toilettes et couru vers la chambre des marocains ou son entrée ne causa que cries de douleurs et hurlements de paniques. "
Scène qu'il compare à celle ci :


! Attention scène particulièrement choquante, âmes sensibles s'abstenir !


 American History X Curb Stomp

Cet article partagé plus de 1000 fois a fait le tour des internautes tunisiens, et nous avons découvert avec effroi les pratiques toujours honteuses de notre appareil sécuritaire.


Là j’ouvre une parenthèse car "découvert" est un bien grand mot puisque ces incidents n’ont cessé de se produire dans la période transitoire malgré ce qu’a pu dire Sofiène Ben Hmida sur l’ère de Beji Caid Essebsi mais aussi Ghanouchi, quelques exemples me viennent à l’esprit : évacuation de la Kasbah, l’attaque contre les journalistes, la manifestation du 15 aout , l’agression de Aziz Amami pour une blague avec des… bananes ! Et j’en passe… autant d’exemples qui montrent qu’une réforme radicale de la police tunisienne est plus que vitale.

Source photo

Je reviens à ce qui nous intéresse, nous avions donc redécouvert ces pratiques honteuses… nous avons su par la suite que Zakaria avait porté plainte…

Le temps passe, nous oublions peu à peu cette histoire jusqu’au jour (le 20 janvier 2012) où Zakaria rencontre et reconnait l'un de ses agresseurs, voici le récit du deuxième épisode toujours raconté par lui-même : le jour où j'ai rencontré mon bourreau.

Extrait de l'article ci-dessus, voici le dialogue qu’ils ont eu (cliquer pour agrandir) :


Veuillez noter le puissant sentiment d'impunité chez l'homme en question, ses "vous n'arriverez à rien", "vous ne réussirez jamais à nous avoir".

Je félicite Zakaria pour avoir su garder son calme, même s'il se décrit lui même dans un état hystérique. Peu peuvent avoir autant d'assurance pour oser dire ce qu'il a dit à la face d'un policier, certes, ce dernier est l'agresseur, mais il n'en reste pas moins un policier toujours en fonction. Et de toutes façons il est rare qu'une victime tienne aussi tête à son assaillant, Dieu sait ce que d'autres auraient fait à sa place...

Cette fois Zakaria n'a pas été tabassé, probablement par peur de se retrouver encore une fois sur Facebook...


Le troisième épisode quant à lui ne s'est pas beaucoup fait attendre, le 1er février 2012 alors qu'il se trouvait à la Kasbah dans une manifestation de soutien à Samir Feriani, il reconnait encore une fois son agresseur parmi les protagonistes d'une toute autre manifestation, celle du syndicat des forces de l'ordre réclamant l'assurance de la sécurité des policiers.


Interrogé par Nawaat, il raconte : 
« Je ne pouvais pas rester à rien faire, en voyant cet air supérieur que ce policier arbore. Un air qui transpire le mépris et l’assurance de l’impunité. J’ai alors pris mon téléphone, je l’ai mis en marche en mode vidéo et je me suis dirigé vers lui en filmant»
La suite a été filmée par les caméras de Machhad.com :


Comme vous pouvez le voir sur cette vidéo, Zakaria a été arrêté sur deux fois, une première fois lorsqu'il s'est éloigné du groupe qui l'accompagnait, par des civils, qui l'ont laissé partir dès l'arrivée de ses amis, une deuxième fois par des officiers en uniforme qui l'ont accompagné jusqu'au poste de police de Beb Bnet, trajet qui sera semé de coups, d'insultes et d'humiliations... Au poste de police on lui fait signer un document stipulant qu'il ne citera plus le nom de son agresseur.

Témoignage des accompagnateurs de Zakaria 

J'ouvre une nouvelle parenthèse, même si Zakaria fut relâché dans les heures qui suivirent cette arrestation, on ne peut ne pas se poser de questions sur les intentions sur le long terme de nos policiers,  comme je l'ai dit plus haut, cet incident s'est produit le même jour que la manifestation du syndicat des forces de l'ordre qui réclamait des droits dont la sécurité pour eux ! Qu'en est il de la sécurité de nos concitoyens? N'est-il pas pour le moins étonnant qu'au même moment où ils protestent contre le manque de considération et la violence auxquels ils sont confrontés, ils manquent de considération et font acte de violence envers un citoyen tunisien? Les force de l'ordre sont au service du citoyen et cela est un fait, et si les forces de l'ordre ont évidemment le droit de demander des choses, c'est uniquement pour mieux exercer leur travail qui est d'assurer la sécurité du citoyen !

J'en viens au jour où j'ai rencontré Zakaria, de prime abord, il est dur de croire que ce garçon à l'allure frêle ait essuyé de telles maltraitances sans en garder de séquelles physiques, nous avons longuement parlé, et j'ai compris! J'ai compris que lorsque le physique fait défaut, c'est le mental et le courage qui prennent le relais...

Et pendant qu'il décrivait son calvaire d'une voix qui peut sembler stoïque à l'oreille, ses mains n’arrêtaient pas de malmener son écharpe d'une manière compulsive, seul signe d'un traumatisme pas encore guéri, jusqu'au moment où je tombe sur ce commentaire sur cet article de Nawaat 
           Issam dit :
" Ce sont de fausses accusations, qui n'ont rien à voir avec la réalité et c'est une déformation de la vérité. Il est vrai qu'un quiproquo a eu lieu entre le frère Zakaria et moi-même, et je suis prêt à comparaitre devant la justice qui en découdra, pour que chacun obtienne ses droits. La situation entre le frère Zakaria et moi a été réglée, et je vais vous poursuivre en justice pour diffamation et que celui qui a une preuve contre moi qu'il porte plainte " (traduction approximative)

Je le lui montre, en le lisant il semblait blasé, chose qui m'a étonné car en ce qui me concerne ma rage était indescriptible, et puis, d'un coup, il se mit à trembler, mais de tout son corps ! Il tremblait tellement que ma première réaction (j'avoue en avoir un peu honte) fut de reprendre mon téléphone de peur qu'il ne le fasse tomber... Je ne sais ce qui lui passa par l'esprit à ce moment là, il était peut-être énervé, peut-être revivait-il le "quiproquo" en question, ou encore était-il saisi d'une incertitude quant à son avenir... Toujours est-il qu'il tremblait comme une feuille au vent...

Ce spectacle seul était insoutenable pour moi, car de jeune homme de 25 ans plein d'assurance, il était passé, à mes yeux, à un enfant fragile qui appelle à l'aide, c'était une impression éphémère, mais qui m'a sensiblement marqué...

Je lui ai demandé pourquoi il tremblait, pas de réponse...

Il se contenta seulement de dire après avoir longuement tiré sur sa cigarette "il a peur, ça se voit", ce à quoi je répliquais que c'était plutôt un bon signe, "pas vraiment, c'est là qu'ils sont le plus dangereux"...

Et de me lancer dans une tirade mais tu es connu maintenant, ils ne peuvent rien te faire, c'est presque une confession... bref, rien n'y fait, quelque chose dans son regard avait changé, un mélange de certitude et de doute à la fois... Mais je n'y ai pas décelé de peur... Il ne retrouvera son état normal que lorsque nous changerons de sujet.

Sa détermination quant à elle semble intacte, il est n'est pas prêt de lâcher, et tant qu'il aura du soutien, il ne lâchera pas, il est devenu, malgré lui peut-être, un symbole. Et à travers lui je vois notre chance !

Si comme Zakaria nous restons déterminés à avoir nos destins en main, si, comme lui, nous ne nous taisons plus jamais sur ces pratiques qui étaient pour le moins routinières lors du précédent régime, si nous dressons comme un seul homme pour combattre la brutalité policière (et tout les anciens réflexes d'ailleurs) et surtout si nous ne laissons jamais la peur s'installer en nous à nouveau, nous avons une chance !

Il est néanmoins à noter que Zakaria a au moins cette chance  dans son malheur d'avoir une volonté de fer et un entourage bienveillant et qui le soutient sans brancher, qu'il s'agisse de sa mère ou encore de ses amis qui l'arrachent littéralement des mains des flics, d'avoir un comité de soutien prêt à bondir à la moindre alerte, et finalement il a cette chance d'avoir le courage de s'exprimer et de savoir le faire, car sans ses articles largement diffusés sur les réseaux sociaux, nul ne peut dire ce qu'il serait advenu de lui... Au mieux, son cas serait passé inaperçu, au pire...

lundi 6 février 2012

Virons-les tous !

La décision de virer l'ambassadeur syrien, émane, selon le premier ministre provisoire, Hammadi Jebali, du peuple révolutionnaire tunisien, qui ne pouvait ne pas s'émouvoir du cas syrien, et se solidariser avec le peuple syrien massacré par ce criminel qui leur sert de président à savoir Bachar El Assad.

Faisant moi même partie de ce peuple révolutionnaire, et ayant moi même été émue par le cas syrien, comme vous pouvez le voir ici, je ne peux a priori qu'approuver cette décision. A priori...

Et j'ai à cet effet, toujours en tant que partie du peuple révolutionnaire, d'autre demandes relatives à d'autres ambassadeurs d'autres pays. Si l'on vire l'ambassadeur syrien pour massacres commis par son pays, il me semble logique que l'on en vire d'autres, à commencer par ceux de tous les pays arabes, et plus spécialement le Qatar et l'Arabie Saoudite, non seulement pour abus commis par leurs pays à l'encontre de leurs peuples (respectivement ici et ici) et des chiites plus spécifiquement, mais aussi à l'encontre des Bahreïnis aujourd'hui colonisés.
 
Que l'on vire, l'ambassadeur chinois, pour massacre des tibétains et l'ambassadeur américain, pour massacre des palestiniens, irakiens et afghans pour ne citer qu'eux, et pour torture et abus de pouvoir, et pour maltraitance et violences policières envers les manifestant d'Occupy, pour Guantanamo, et, et, et...


Virons aussi l'ambassadeur russe pour massacre des tchétchènes. ici et ici

N'oublions pas l'ambassadeur Italien, dont le pays a réservé un accueil si chaleureux à nos malheureux compatriotes harraga

Il doit certainement y avoir aussi d'autres ambassadeurs d'autres pays à virer que j'ai oublié ou dont j'ai oublié les abus... Mais eux aussi doivent être virés...

Et tant qu'on y est virons d'ambassadeur du Ghana, pays qui a fait souffrir des millions de tunisiens hier..

Je sais, je sais, tout ça n'est pas couvert par Al Jazeera, du moins pas au format qu'elle consacre au dossier syrien, mais ce n'est pas parce que Al Jazeera n'en parle pas, ou peu, que ce n'est pas aussi/plus grave que ce que fait cet criminel sanguinaire qu'est Bashar El Assad...

Nous, tunisiens révolutionnaires, prenons en considération les souffrances de tout le monde et de tous les peuples, sans nous baser sur le format de la couverture que leur consacre Al Jazeera, alors, nous, tunisiens révolutionnaires, voulons soutenir tous les peuples lésés par leurs gouverneurs, et si virer les ambassadeurs est la solution adéquate pour montrer notre solidarité et notre émoi, alors soit, virons-les tous!